Hôtel des deux mondes


De Eric-Emmanuel SCHMITT
Mise en scène Anne BOURGEOIS

Avec par ordre d’apparition en scène
Davy SARDOU
Jean-Paul FARRE
Jean-Jacques MOREAU
Michèle GARCIA
Odile COHEN
Noémie ELBAZ
Günther VANSEVEREN
Roxane LE TEXIER

DU 19 JANVIER AU 13 MAI 2017

Du mardi au samedi à 21h
Matinée le dimanche à 15h

Tarifs guichet : 45€ (Carré Or), 36€, 27€

Durée = 1h50

HOTEL DES DEUX MONDES (Théâtre Rive Gauche-Paris 14ème) - TEASER
HOTEL DES DEUX MONDES (Théâtre Rive Gauche-Paris 14ème) - TRAILER
HOTEL DES DEUX MONDES - Chronique et interview de Davy SARDOU et Jean-Paul FARRE par Jean-Philippe VIAUD pour TELEMATIN (F2 - 13/03/2017)
HOTEL DES DEUX MONDES - Noémie ELBAZ & Davy SARDOU invités de Michel DRUCKER pour VIVEMENT DIMANCHE PROCHAIN (F2 - 12/03/2017)
HOTEL DES DEUX MONDES : Davy SARDOU invité du JT de F3 IDF (23/04/17)

Hôtel des deux mondes

Aucun client ne sait comment il est arrivé à l’Hôtel des deux mondes. Ni quand il en repartira. Dans ce lieu étrange, tout devient possible, même les miracles.

Huit personnes s’interrogent, se disputent, se moquent, s’attendrissent, voire s’aiment. Certains changeront, d’autres pas, chacun restant le maître de son chemin.

Un suspense métaphysique entre rêve et réalité, une comédie philosophique où Eric-Emmanuel Schmitt, l’auteur du Visiteur, poursuit sa recherche éperdue du sens et pose le mystère comme raison même d’espérer.

De gauche à droite :
Noémie ELBAZ ("Laura"), Davy SARDOU ("Julien Portal"), Eric-Emmanuel SCHMITT,
Jean-Paul FARRE ("Le mage Radjapour"), Michèle GARCIA ("Marie"),
Jean-Jacques MOREAU ("Le président Delbec"),Odile COHEN ("Le docteur S")

NOTE DE L'AUTEUR

On vit souvent en oubliant qu’on est vivant. On cesse de se rappeler qu’on a reçu un étrange, intense et magnifique cadeau : la vie.

Il y a risque à oublier qu’on est vivant. Double risque ! Soit on se croit immortel et l’on se conduit avec violence et arrogance… Soit on se méprise d’être mortel, et l’on ne s’engage plus, on tombe dans le cynisme, on pratique la déprime, on sombre dans le « à quoi bon ? ».

Les clients de l’Hôtel des deux mondes sont ramenés à l’essentiel : la vie. Tous attendent un départ.

Dans ce lieu mystérieux, on peut se recharger pour trouver la force d’avancer.

Depuis des années, les gens que je croise me murmurent parfois une phrase qui les a tant frappés dans cette pièce qu’ils l’ont retenue : « La confiance est une petite flamme qui n’éclaire rien, mais qui tient chaud ».

Eric-Emmanuel SCHMITT

NOTE DE MISE EN SCENE

(photo : Annsophie LOMBRAIL)

Hôtel des deux Mondes fait partie des « classiques » du Théâtre contemporain, la pièce étant de ces œuvres qui traversent le temps avec toujours davantage de résonnance.

A la lecture du texte, après le dernier mot, le lecteur doit se sentir réparé, réconcilié avec sa peur de la mort, et surtout, il doit se pardonner ses névroses morbides qui l’empêchent de vivre pleinement sa vie ; il doit trouver un peu d’humour à repasser le film de ses convictions, aussi absurdes et radicales soient-elles. Il doit pouvoir trouver de la gourmandise là où peut-être il ne voyait que l’ennui ou la colère. Ces sensations de lecteur, j’aimerais qu’elles deviennent celles des spectateurs de notre pièce. Nous rêvons tous de cela, nous metteurs en scène : avoir la chance de servir un texte qui fait du bien, qui anticipe sur les fondamentaux de nos questionnements intimes.

Après avoir dirigé Alain Delon et Stéphane Freiss dans la reprise de Variations Enigmatiques, et puis après le sublime voyage de Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran, dans lequel j’ai eu le bonheur d’emmener Francis Lalanne ainsi que l’auteur lui-même, c’est une grande joie pour moi de retrouver l’écriture passionnante d’Eric-Emmanuel Schmitt. D’abord parce que son univers est toujours une subtile rencontre entre la philosophie et la comédie, et ensuite parce qu’il y a une langue forte, belle, qui sait être tour à tour  populaire et lyrique, toucher à la pensée profonde en s’adressant à tous.

Je voudrais réussir le pari de restituer très fidèlement les sensations que le spectateur est supposé éprouver minute après minute, si la pièce est montée dans le respect du tempo et des didascalies proposées par l’auteur.

L’écriture propose d’abord un univers extrêmement concret : la didascalie sublime qui ouvre la pièce décrit un  « bruit très étrange, comme celui d’un immense courant d’air, un vent d’une puissance infinie qui donne l’impression d’avoir la force de tout aspirer sur son passage… ». Puis la lumière monte sur ce qui ressemble fortement à un espace conçu pour attendre, celui d’un hall d’hôtel, au milieu duquel trône un ascenseur, personnage principal de la pièce… Et la comédie démarre, présentant allègrement des personnages vifs et attachants qui n’ont rien à voir avec l’idée grave que l’on peut se faire du coma, de la mort organique ou d’un quelconque espace ésotérique. Le rythme est rapide, les situations cocasses et touchantes, et  très vite le sens profond de la pièce gagne le spectateur : il faut d’abord regarder vivre ces êtres pittoresques et colorés avant de comprendre de quelle vie il s’agit, et surtout avant de distiller dans le cœur du public la sensation de l’intemporel, celle qui ôte délicatement la peur de la mort, le doux chemin de la pensée vers l’introspection et l’exploration de nos incertitudes.

La comédie et la profondeur seront donc les deux mots qui accompagneront notre travail. Dans le choix des acteurs, j’ai voulu des comédiens qui savent tout jouer, qui savent faire sonner les mots, et dont les voix, les corps, la technicité, jonglent sans cesse avec le jeu de la comédie pure et avec le romantisme, le drame, l’absurde même. A eux huit, les acteurs de cette troupe seront des instruments à la signature très marquée, dont on s’ingéniera à souligner les différences, à la façon des personnages crées par l’auteur.

Que ce soit par l’image ou par le son, le travail sera de trouver cette cohabitation de la comédie joyeuse et de  l’abstraction.  Evoluer dans un  espace visuel et sonore qui sache aussi bien être concret et rassurant que troublant et indéfini. Tous les artistes et techniciens réunis sur ce projet sont conscients et gourmands de cette dualité présente dans le théâtre d’Eric-Emmanuel Schmitt : donner du jeu aux spectateurs, les faire rire avec la vie, et poser sur le plateau les traces de la métaphysique avec infiniment de délicatesse, le texte disant l’essentiel…et bien plus.

 Anne BOURGEOIS

TELECHARGEZ LE DOSSIER DE PRESSE

"Casting 5 étoiles" L'OFFICIEL DES SPECTACLES (DU 22 AU 28/03/17)

"Une pièce délicieuse" ARTISTIKREZO.COM (05/03/2017)

"Brillant." THEATRAL MAGAZINE (21/02/2017)

"Cette comédie (...) est aussi drôle qu'elle interroge. (...) On sort de ce singulier hôtel avec une indiscutable envie d'en parler. "LE PARISIEN (16/02/2017)

"Du théâtre de grande qualité, a voir !" BLOG "ONIRIK" (12/02/2017)

"Que de talents ! (...) Tout (...) est intelligemment exposé, raconté et interprété." LE FIGARO MAGAZINE (03/02/2017)

"Un très beau et bon spectacle faisant appel autant à notre intelligence qu’à notre sensibilité. Incontournable." BLOG "SPECTATIF" (01/02/2017)

"L'écriture de cette pièce, sa mise en scène alerte et sa distribution sont impeccables" BLOG "CRITIKATOR" (26/01/2017)

"Une nouvelle fois le Rive-Gauche m'a fait passer une bien belle soirée" BLOG "DE LA COUR AU JARDIN" (29/01/2017)

"Un beau moment de théâtre" BLOG "FROGGY'S DELIGHT" (28/01/2017)

"Une oeuvre magistrale, (...) un conte absolument passionnant de bout en bout, (...) du grand théâtre" BLOG "ON SORT OU PAS" (28/01/2017)

"Un hymne à la vie" LE PARISIEN (24/01/2017)

  • 6, rue de la Gaîté 75014 Paris
    Tél : 01 43 35 32 31
    Horaires (sous réserve de modifications) :
    Lun. du 11h à 13h et de 13h30 à 18h
    Du Mar. au Sam. de 11h à 13h et de 13h30 à 21h
    Dim. de 11h à 18h

    Informations et réservations accessibles 24h/24 sur www.theatre-rive-gauche.com

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