13 histoires fascinantes, drôles ou effrayantes tirées du célèbre recueil de nouvelles éponymes de Dino Buzzati. Tout commence par un anniversaire, juste pour prendre conscience, brusquement, que le temps passe… Et les histoires s’enchaînent, enroulées autour de trois thèmes majeurs de notre existence : La création, l’amour et la destinée. L’écriture de Buzzati est simple mais flamboyante, quotidienne mais inspirée. Adaptées et co-mises en scène par Xavier Jaillard (Molière 2008 de "l’Adaptation" pour La vie devant soi), ces histoires prennent vie sur scène grâce à Grégori Baquet (Molière 2014 de la "Révélation Théâtrale" et nommé comme "Meilleur Comédien" aux Molières 2018 et 2019).
NOTES D'INTENTIONS ET DE MISE EN SCENE
Pour transposer sur scène le texte d’un auteur majeur, il faut : une profonde admiration, une absolue sincérité, un comédien de talent, une bonne dose d’inconscience, un peu de temps et beaucoup de modestie. Nous avons essayé de réunir tout cela. Nous avons travaillé longtemps, et c’était un travail au sens le plus riche et le plus beau, car nous vivions le vrai bonheur non seulement de faire ce que nous aimons, mais surtout de servir une manière de génie : génie du sentiment, de l’humain, de la pensée juste et profonde, et surtout… génie du verbe. Le fond et la forme. En y réfléchissant, nous n’avons pas travaillé tant que cela, finalement. Il suffisait de se laisser porter par l’âme des personnages. Et puis un jour, Grégori m’a dit : "j’ai l’impression de ne pas jouer, mais de vivre Buzzati". Ce jour-là, je me suis dit que nous pouvions peut-être présenter la pièce au public.
Xavier JAILLARD
Depuis mon enfance j’ai été bercé par l’écriture de Dino Buzzati qui était l’un des écrivains préférés de mon père. Le K, m’a bouleversé, chamboulé lorsque j’étais adolescent. A tel point qu’au lycée j’ai eu l’envie d’en faire des courts-métrages, avec l’aide d’un de mes camarades. Ce style simple, direct, ces histoires qui vont directement au plus profond de l’âme, nous semblaient être un support idéal pour ce genre de format cinématographique. Évidemment, ados, on a toujours de grands projets mais ils restent souvent à cet état. 25 ans plus tard, le père de ce camarade, m’appelle pour me dire: "je viens d’obtenir les droits du K. On va le monter, et tu vas le jouer." Que dire? Merci Frédéric d’avoir été mon ami de classe, merci à ton papa, Xavier, de me donner ce beau cadeau qui j’espère, chamboulera de nouveaux ados qui viendront voir ces histoires formidables.
Grégori BAQUET
GREGORI BAQUET
(Crédit photo : Emilie DEVILLE)
Fils de l'acteur et violoncelliste Maurice Baquet, l'orthographe slave de son prénom est due aux origines russes de sa mère, chorégraphe et danseuse. Elève au lycée Molière (Paris) dans l’option A3, il fait ses débuts en 1986 dans la compagnie "C'était comment déjà ?" de Karim Salah aux côtés de Louison Roblin et de Jacques Fabbri entre autres.
De 1993 à 1995, il joue le rôle d'un jeune sportif dans la série Extrême Limite, dont il interprète également la chanson du générique. De 1996 à 1999, il joue dans le feuilleton Une femme d'honneur, diffusé sur TF1. La réalisatrice de cette série, Marion Sarraut, lui offre un rôle aux côtés de Mireille Darc dans L'Ami de mon fils (1997). C'est en 1995 qu'il entre dans la compagnie Roger Louret dans laquelle il joue Les Années Twist, Les Z'années Zazous, puis L'Arlésienne, aux côtés de Jean Marais et Bernadette Lafont.
Après s'être fait connaître d'un plus large public en 2001, en interprétant Benvolio dans la comédie musicale Roméo & Juliette, il obtient son premier grand rôle au cinéma, en 2004, dans le film Grande école.
C’est aussi en 2004 qu’il obtient sa première nomination aux Molières dans la catégorie "Révélation" pour son rôle dans La Belle mémoire, au théâtre Hebertot, mis en scène par Alain Sachs.
En 2006, toujours sous la direction d’Alain Sachs, il joue au théâtre de Paris, avec Jean-Marie Bigard et Catherine Arditi dans Le Bourgeois gentilhomme de Molière où il interprète, le valet, Covielle.
En 2007 il reprend le chemin des spectacles musicaux en jouant Zazou écrit et mis en scène par Jérome Savary.
En 2009, il crée un monologue adapté des nouvelles Le K, de Dino Buzzati au théâtre du Petit Hebertot.
En 2010, il joue dans la pièce Colombe au théâtre de la Comédie des Champs-Élysées aux côtés d'Anny Duperey, Rufus et Sara Giraudeau, tout en interprétant l’ex-mari de Claire Keim dans la série Bienvenue aux edelweiss.
En 2011, il joue au théâtre Mouffetard le rôle de Louis Laine dans L’Echange de Paul Claudel, mise en scène de Xavier Lemaire. Après le festival d’Avignon 2012, la pièce musicale burlesque intitulée Colorature est reprise au Théâtre du Ranelagh puis de nouveau au festival durant l’été 2013.
Début 2014, il est sur la scène du théâtre des Déchargeurs, dans Un Obus dans le coeur, monologue de Wajdi Mouawad qui lui vaut d’être récompensé d’un Molière de la "Révélation Théâtrale".
En 2015, il est en tournée avec une adaptation d’un roman de Joseph Kessel, Les Cavaliers dans une mise en scène d’Eric Bouvron et Anne Bourgeois, qui sera reprise au Théâtre La Bruyère, en février 2016, et qui est récompensé du Molière du "Spectacle dans une Théâtre Privé".
En 2015 On peut aussi voir Grégori au cinéma dans le film d’Yvan Calberac, adapté de sa propre pièce, L’étudiante et Monsieur Henri.
En 2016, il crée La Reine de beauté de Leenane avec Catherine Salviat au festival d’Avignon, ainsi que Adieu Monsieur Haffmann de Jean-Philippe Daguerre qui sera repris au Théâtre du Petit Montparnasse en janvier 2018, puis au Théâtre Rive gauche. Il est alors nommé aux Molières 2018 dans la catégorie "Meilleur comédien du Théâtre Privé". Le spectacle remportera 4 statuettes.
En 2017 il est Mozart dans Mozart l’éternel joué à la Philharmonie de Paris, avec la soprano, Sandrine Piau.
Il fonde avec Victoire Berger-Perrin, la compagnie VIVE. Leurs deux premiers projets sont deux adaptations de romans : En attendant Bojangles de Olivier Bourdeaut, et On ne voyait que le bonheur de Grégoire Delacourt. Joués à Avignon en 2017, puis à Paris et en tournée.
En 2018, il interprète le rôle d’Hamlet, au Théâtre 14 et en tournée, dans la mise en scène de Xavier Lemaire, ce qui lui vaut une deuxième nomination en tant que "Meilleur Comédien" mais cette fois-ci du Théâtre Public.
Au festival d’Avignon 2019, il reprend On ne voyait que le bonheur et le "Seul en scène" remis à jour, des nouvelles de Dino Buzzati, Le K.
Le 9 octobre 2019 sort au cinéma Donne Moi des Ailes, un long métrage de Nicolas Vanier, où, dans un second rôle il donne la réplique à Mélanie Doutey et Jean Paul Rouve.
Parrain de l’association "Tous en scène" il organise des concerts dont tous les bénéfices vont à la recherche sur la sclérose en plaques.
L'AUTEUR : DINO BUZZATI
Dino Buzzati est un écrivain et journaliste italien né le 16 octobre 1906 à San Pellegrino près de Belluno. En parallèle d’une longue carrière au ”Corriere della Sera”, le quotidien le plus diffusé en Italie, il a écrit certaines des œuvres majeures de la littérature italienne contemporaine.
Originaire d’une famille aisée, Dino Buzzati bénéficie d’une bonne éducation, et se trouve poussé par ses parents vers des études de droit. Mais en 1928, après avoir obtenu sa licence à l’université de Milan, il est embauché par le célèbre quotidien ”Il Corriere della Sera”. Il ne le sait pas encore, mais il y restera pratiquement jusqu’au terme de son existence, gravissant les échelons au sein de la rédaction.
Cependant, l’ennui et l’austérité de son travail dans les années 1930 l’inspirent. En recherche de sensations, il commence à écrire chez lui avec un style qui restera toujours sien : donner aux événements les plus courants du quotidien une dimension fantastique.
C’est en exploitant cette envie que son premier roman voit le jour, Bàrnabo des montagnes (1933), suivi du Secret du Bosco Vecchio (1935). Mais c’est son roman suivant, Le désert des Tartares (1940), qui le rendra célèbre. Pour la première fois, son œuvre sort des frontières transalpines et rencontre un succès international. Envoyé spécial durant la Seconde Guerre mondiale, il tarde à reprendre une activité éditoriale. Il continue sa carrière d’écrivain, et publie notamment le roman Un amour (1963) et le recueil de nouvelles Le K (1966), avant de mourir d’un cancer du pancréas le 28 janvier 1972.
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